mercredi 31 juillet 2013

Pause estivale



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Comme de nombreux autres blogs, je vais m'accorder une petite pause estivale, bien que je n'ai pas de vacances cet été, les apéros terrasse, les barbecues, en bref les soirées d'été me tiennent éloignées de mon PC et de ce blog...

Par contre, l'envie de lire est bien toujours là, donc je vous retrouverais fin août avec un immense plaisir, en attendant passez un bel été et à tout bientôt...

Objectif : 10 livres

Pour ce mois de juillet j'ai lu  3 livres  issus de ma PAL :

- L'occupation, Annie Ernaux (billet à venir)
-L'étrangleur de Cater Street, Anne Perry
-Le chat et les pigeons, Agatha Christie (billet à venir)

J'ai donc presque atteind mon objectif , vous pourrez retrouver le bilan du mois de juillet chez Metaphore.

mardi 23 juillet 2013

Une carte pour l'enfer, Miyuki Miyabe




Un policier temporairement sur la touche à cause d'une blessure va accepter d’enquêter à titre privé sur la disparition de la fiancée du neveu de sa défunte femme. En effet, Shoko a disparu lorsque son jeune et brillant fiancé, banquier, lui dit avoir découvert qu'elle ne pouvait obtenir une carte de crédit puisqu'elle était inscrite au fichier des insolvables...

Assez rapidement Honma, l'oncle inspecteur, va découvrir que Shoko n'est pas qui elle prétend être, qu'elle a pris l'identité d'une autre. L'intrigue va se construire autour de la question pourquoi a t elle pris l'identité d'une autre? Et qu'est devenue la "vraie" Shoko?

Lorsque l'on lit des romans étrangers, il est toujours important de se replacer dans le contexte et les coutumes du pays, et dans ce roman, l'auteur a réellement voulu faire passer un message sur le surendettement lié à l'utilisation sans discernement des cartes de crédit et la facilité avec laquelle on peut souscrire à cette forme de crédit ce qui va conduire à des situations inextricables... Si ce genre de situation existe dans tout les pays dit développés  elle prend des proportions très importante au Japon où l'honneur des personnes surendettés est remis en cause alors que c'est une valeur essentielle pour les japonnais. L'auteur veut mettre en cause les organismes de crédit qui incite les gens à souscrire à leur offre et promouvoir la solution de la faillite personnelle. Pour lui, ce n'est pas une solution de facilité mais un moyen de rétablir les forces en présence.

N'ayez pas peur du sujet, l'intrigue est très bien construite et on suit avec intérêt l'enquête d'Honma pour reconstituer les pièces du puzzle même si parfois on se perd un peu entre tous ses personnages (je crois que j'ai plus de difficultés à retenir les noms et prénoms japonnais également...). On le suit donc avec intérêt cet inspecteur en ayant toujours du mal à admettre l'inévitable jusqu'au dénouement final que l'on pressent dès le début sans vouloir y croire...

C'est donc un bon roman policier même si l'auteur a aussi voulu faire preuve de pédagogie sur cette question du surendettement qui lui tient manifestement à coeur et qui semble être un réel problème sociétal au japonnais (en France également d'ailleurs...). 

Encore une belle découverte avec ce roman qui me permet de connaître un peu plus le Japon et ses moeurs grâce au challenge Écrivains japonais organisé parAdalana.


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vendredi 19 juillet 2013

L'étrangleur de Cater Street, Anne Perry

Enfin ! Depuis le temps que je voyais des billets sur les livres d'Anne Perry sur à peu près tout les blogs où je vais chercher mes inspirations de lecture et surtout augmenter ma PAL de façon exponentielle, j'ai tirer le tome 1 de la série Charlotte et Thomas Pitt de la sus mentionné PAL où il traînait depuis 1 an environ, pour découvrir cette fameuse auteure et sa non moins fameuse série.


Tout ceci ne nous dit pas de quoi il retourne dans ce tome 1, je ne vais pas trop m'étendre puisque ce livre a été à maintes reprises fait l'objet d'article sur d'excellent blog, mais je vais tout de même vous en faire un petit résumé.


Une famille bourgeoise vit tranquillement dans le quartier de Cater Street jusqu'à ce qu'une série de meurtre vienne contrarier la petite vie bien rangée des habitants où la quiétude de vivre et l'assurance de n'être qu'entre gens comme il faut, laisse place à la suspicion et la terreur permanente. Notre héroïne Charlotte est une jeune femme ayant du caractère et se satisfaisant assez peu de l'ignorance dans laquelle on veut l'obliger à rester sous le prétexte qu'elle appartiendrait au sexe faible... Elle est la cadette, sa sœur aînée Sarah est mariée à Dominic pour qui elle entretient un béguin secrètement, Emily la plus jeune est en quête du mari idéal. Les parents aimants et protecteurs sont également troublés par les événements d'autant que la police et surtout l'inspecteur Pitt, considérer comme d'une classe inférieure, débarque à tout moment et vient jeter l’opprobre sur la famille. 

Ce tome met bien en place les personnages et la présentation est assez longue, la série de crime est secondaire et l’énigme n'est pas transcendante. Pour autant, j'ai dévoré ce livre avec l'envie permanente de mieux découvrir les personnages et cette époque, les descriptions sont parfaitement réussie et il me tarde de poursuivre la suite des aventures de Charlotte et Pitt.

Ce livre est une entrée en matière qui met en place le caractère des personnages, ce qui m'a un peu gêner c'est la réaction des personnages face à la disparition de ces jeunes filles, je trouve qu'ils ont assez peu de compassion et pensent plus à leur réputation... Mise à part ce petit bémol, je suis certaine de lire prochainement le tome 2 et il faut donc admettre que la réputation de cette série n'est pas usurpée...

Le livre poursuit ma participation au challenge Thrillers et Polars organisée par Liliba.

0 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba 2




lundi 15 juillet 2013

24 heures dans la vie d'une femme, Stefan Zweig

Une femme, mère de famille passe un agréable séjour dans une pension du sud de la France lorsque la famille fait connaissance d'un charmant jeune homme. Après avoir passé seulement quelques heures avec lui, cette femme rangée va s'enfuir et quitter mari et enfant sans un mot d'explication... Cet attitude provoque la polémique et l'indignation dans la petite communauté. Le narrateur décide de prendre partie de la femme mariée en défendant qu'une passion soudaine peut conduire à agir de la sorte tandis que les autres restent persuadés qu'il s'agit d'un acte prémédité et qu'ils se connaissaient déjà avant...    Le narrateur trouve un soutien inattendu de la part d'une vielle femme anglaise qui va lui raconter comment en l'espace de 24 heures, elle a elle même perdu la tête il y a de cela des années en allant à l'encontre de la moralité et des convenances de l'époque.

Si Stefan Zweig n'a pas son pareil pour décrire les sentiments, j'ai moins été séduite par ce roman que par le joueur d'échec, on y trouve pas la même puissance dans le récit. 

Zweig reprend la même construction avec cette nouvelle que celle du joueur d'échec, un événement va conduire une personne à se confier au narrateur sur une histoire très personnelle, jouant en quelque sorte le rôle de psychanalyste  En effet, l'influence de freud est présente dans les romans De Zweig d'autant qu'il est son contemporain.

Pour autant si j'ai été captivé par ma précédente lecture, ce récit m'a quant à lui passablement ennuyé par la profusion de détail et de précision. Je trouve que Zweig se perd dans des descriptions interminables, notamment le passage au casino avec  et cela nuit à la fluidité du récit.

C'est donc un sentiment plus mitigé que j'ai ressenti à la lecture de cet nouvelle même si le récit sonne juste, cela ne m'a pas pour autant convaincu...

Je participe avec cette lecture au Challenge Stefan Zweig organisé par Metaphore


INTELLIGENT LIFE SPRING 2009 Stefan Zweig






vendredi 12 juillet 2013

Le train bleu, Agatha Christie

Une jeune et riche héritière d'origine américaine, qui vient de revoir un sublime bijou d'une valeur inestimable, ayant épousé un lord anglais peu fiable et volage, prend le fameux train bleu en direction du sud de la France depuis Londres pour retrouver son amant. 

Elle rencontre à bord de ce train, une ancienne dame de compagnie Catherine Grey jeune femme effacée qui vient d'hériter d'une immense fortune à qui elle confie ses tourments et ses hésitations. Elle n'aura malheureusement pas l'occasion de profiter de la douceur de vivre méditerranéenne puisqu'elle sera retrouvée assassinée dans sa cabine. 

Qui en voulait à Mrs Kettering ? Son mari à qui son beau père avait indiqué le souhait de sa fille d'obtenir le divorce, le laissant ainsi sans le sous? Son Amant? Un voleur de bijou? La maîtresse de son mari?

Comme de bien entendu, le merveilleusement intelligent Hercule Poirot va réussir à dénouer le vrai du faux pour acculer le coupable à avouer la vérité avec la complicité de Miss Grey.

J'ai trouvé que la reine du crime avait une petite baisse d'efficacité avec ce roman, l'intrigue est tirée par les cheveux et le dénouement interminable et peu crédible. Il semblerait qu'Agatha Chritie n'aimait pas cet opus de la série Hercule Poirot, je dois malheureusement lui donner raison.

Si vous avez envie de lire une histoire de train, préférez nettement Le crime de l'orient express.


Le livre poursuit ma participation au challenge petit bac d'Enna dans la catégorie couleur avec BLEU et inaugure celle au challenge Thrillers et Polars organisée par Liliba.

pett bac 20130 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba 2

lundi 8 juillet 2013

A moi seul bien des personnages, John Irving

Tout d'abord je voudrais dire que je suis ravie de vous parler enfin sur ce blog d'un de mes auteur préféré et que j'avais un peu délaissé ces dernières années. John Irving n'a nullement besoin d'être présenté et si j'ai lu la plus part de ses romans, je n'avais rien lu de lui depuis la quatrième main qui ne m'avait pas convaincu.

On retrouve avec A moi seul bien des personnages, le style de John Irving dans ce qu'il a de meilleur.

Billy Abbott est un homme, écrivain, de 70 ans qui vient nous raconter sa vie d'une façon  pas toujours linéaire, de son enfance dans le Vermont dans une famille peu conventionnelle, à ses années de jeune homme à la sexualité très débridée en passant par les années noires où le SIDA fait ses ravages dans le milieu homosexuel, il évoque sa vie sans tabou et sans concession.

La sexualité est le thème du roman, Billy sait qu'il est bisexuel, et ce choix il va devoir l'assumer entre rejet et incompréhension que se soit de la part des hétérosexuels ou des homosexuels et il est par ailleurs abordé de façon très cru. Pour autant, on y retrouve tout les thèmes de prédilection de l'auteur dont la littérature qui y trouve une place prépondérante avec cette fois les pièces de Shakespeare en toile de fond de ce roman et de la vie de Billy, mais aussi les lutteurs, Vienne, un clin d’œil aux ours, les relations inter familiale...

John Irving nous dresse un portrait de tous ces personnages improbables, Miss Frost  la bibliothécaire qui va initier Billy à la littérature pour forger notamment son éducation sentimentale. Elaine, seule jeune fille dans le collège de garçon que fréquente Billy, avec qui il liera une amitié indéfectible  Et puis sa famille, entre une mère enfermée dans ses secrets, un père mystérieux et absent, un beau père adoré, un grand père bûcheron qui n'aime rien de mieux dans la vie que de se travestir en femme pour jouer dans la troupe de théâtre local, une tante et une grand mère enfermées dans les conventions, une cousine lesbienne et puis tant d'autres. Et enfin comment ne pas évoquer son compagnon de classe lutteur pour qui il se meurt d'amour...

Les années SIDA sont évoqués avec pudeur et justesse, la sexualité non conventionnelle est abordée sans tabou. Mais ce livre s'est tellement plus que son thème principal, c'est un hommage au théâtre et à ceux qui transmette leur passion pour la littérature. Ce roman est rempli d'amour, d'amitié, c'est l'histoire d'un homme qui à l'aube de sa vie regarde en arrière et qui vu tant de gens mourir et qui aussi toujours assumer ses choix et qui sait aussi qu'il a eu de la chance...

John Irving signe une nouvelle fois un magnifique roman, son talent de conteur nous entraîne dans la vie de Billy avec enthousiasme entre rire et pleur, c'est le meilleur du style de cet auteur qui s'exprime pour mon plus grand plaisir. On sent ou plutôt on sait toutes l'affections de l'auteur pour ses personnages qui essaient d'aller au delà du paraître, au delà de l'image pourtant si essentiel de nos jours parce que l'on ne sait jamais ce qui se cache derrière le vernis et surtout que l'on aurait bien tord de ne pas regarder derrière le rideau...

Foncez lire ce roman, inconditionnel de John Irving ou ceux qui ne le connaîtrait pas encore...



mercredi 3 juillet 2013

L'ogre, le loup, la petite fille et le gâteau, Philippe Corentin



Philippe Corentin est un de mes auteur jeunesse préféré, ses dessins sont superbes et il manie l'humour comme peu savent le faire.

Dans cette histoire, un ogre revient de la chasse avec un loup, une petite fille et un gâteau  mais pour rentrer au château il doit traverser une rivière infesté de crocodile à l'aide d'une barque où seulement deux personnes peuvent monter à la fois. Mais, le loup souhaite manger la petite fille qui elle même souhaite manger la gâteau .. L'ogre va donc devoir se creuser les méninges pour mener tout ce petit monde de l'autre côté de la rive...

Un très belle album dans un format original et panoramique, les répliques et les personnages sont bourrés d'humour, ce livre a rencontré un véritable succès auprès de mes deux enfants, un auteur en tout les cas incontournable dans notre bibliothèque familiale.

Cet album me permet de participer au challenge Je lis aussi des albums 2013 organisé par Hérisson.


lundi 1 juillet 2013

Les vacances d'un serial killer, Nadine Monfils

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En ce début juillet, voici un roman approprié à la saison et dont j'avais entendu parler en bien à maintes reprises, me voici donc embarqué pour des vacances non conformistes sorties de l'imagination de Nadine Monfils...

Ainsi, la famille Destrooper part en vacances sur les côtes de la mer du Nord dans une pension de famille avec deux ados à l'arrière de la voiture et la grand mère dans la caravane. Alphonse qui aspire à un repos bien mérité avec les siens va vite déchanter dès le trajet en voiture pour se rendre sur leur lieu de villégiature. Entre ses ados glandeurs, sa potiche de femme et la grand mère déjantée, rien ne va se passer comme il le croyait, d'autant que les ados ont filmés par hasard un meurtre dans une station service...


Amateur de polar classique passez votre chemin, dans ce roman rocambolesque on sait très rapidement qui est le serial killer, l'intérêt de ce livre réside plutôt dans son écriture non conformiste et dans dans les mésaventures de cette bande de loosers.



En effet, Nadine Monfils utilise un langage imagé qui est assez amusant, l'argot à la sauce belge est très parlant et l'humour est très présent. L'intrigue a assez peu d'intérêt, il n'y a pas de suspens ni énigme mais plutôt une série de quiproquos qui font de ce livre un vaudeville bien plus certainement qu'un roman policier.

La fin est un peu bâclée à mon goût mais cela reste un roman plaisant teinté d'humour noir, on passe un moment agréable avec cette famille de beaufs un peu caricatural mais l'auteur a  tendance à forcer le trait et à aligner les clichés, et cela devient un peu lassant.

Voici donc un bon roman de détente mais je ne suis pas certaine de repartir en vacances avec Nadine Monfils.