jeudi 28 juin 2012

Les tribulations de Tiffany Trott, Isabel Wolff

Les Tribulations de Tiffany TrottTiffany Trott a 37 ans, elle a un job intéressant, mignonne, elle a un tas d'amis, mais elle est célibataire et ce livre nous raconte sa chasse à l'homme idéale, plutôt au mari idéale, le futur père de ses enfants... Compte tenu de son âge "avancée", elle n'a plus de temps à perdre et elle multiplie les moyens pour trouver le mari de ses rêves : petite annonce, club de rencontre, vacance pour célibataire et même les agences matrimoniales...

Cela fait très longtemps que j'avais entendu de parler de ce livre, je pense que cela remonte à l'époque de ma lecture de Bridget Jones, quand j'avais 20 ans... (c'est à dire il  y a une bonne dizaine d'années...) et j'avais gardé en tête les bonnes critiques de l'époque. Et il faut avouer que j'avais adoré Bridget Jones. Mais il faut admettre que mes goût ont dû évoluer car la lecture des tribulations de Tiffany Trott ne m'a pas convaincu... 

Je ne m'attendais pas à lire le livre qui allait changer ma vie, mais plutôt à une lecture de détente, pour autant cette lecture n'a même pas été cela. Si j'ai souri à quelques occasions des répliques de la narratrice, la majorité du temps je me suis plutôt ennuyée, j'ai même été agacé par moment car peu de cliché sur les celibatantes nous sont épargnés... On assiste à une énumération des moyens existants pour rencontrer le prince charmant et cela relève plus du catalogue que de la narration. De plus le style est médiocre ainsi les pensées de la narratrice sont intégrées au dialogue puis elle précise : "non, en fait je n'ai pas du tout dit cela", au bout de la 100e fois c'est absolument insupportable...

Vous pouvez franchement passer votre chemin, ce livre n'est qu'une énumération de clichés sur les femmes célibataires, les couples, les hommes et est même dépassé car il n'aborde pas les rencontre via internet. Je ne retenterai pas non plus la lecture de Bridget Jones, préférant rester sur le bon souvenir que j'en ai... Je crois que définitivement je suis un très mauvais public pour ce genre de livre...


Ce roman fait partie du challenge PAL Express initié par MissBouquinaix  et du Challenge Amoureux de l'Irrègulière:


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mardi 26 juin 2012

La Reine et moi, Sue Townsend

La Reine et moiSuite à la victoire des Républicains, le premier ministre décide en première mesure d'abolir la Monarchie. La famille Windsor est donc expulsée de Buckingham et relogée dans un quartier défavorisé. Comment vont ils réussir à s'adapter à cette nouvelle vie ? 

Ce roman a été écrit en 1992, la composition de la famille Windsor a donc été bouleversée depuis cette époque. C'est à prendre en compte lors de cette lecture.

Ce livre permet à travers les mésaventures de la famille royale, de faire une critique de la société anglaise. On suit les Windsor dans les méandres de l'administration anglaises et de ses paradoxes...


De même, l'auteur imagine comment les différents membres de cette famille vont réussir à s'intégrer dans leur nouveau quartier, comment ils vont devoir apprendre à se débrouiller sans l'aide de personne et avec bien peu de ressources... Des questions cocasses découlent de cette situation comme savoir quel nom de famille vont ils prendre ? Comment leur meuble vont ils rentrer dans leur logement ?


C'est un livre qui se lit très facilement, l'auteur manie très bien l'ironie, il est vrai que l'idée de départ est hautement improbable pour autant elle sert de ce prétexte pour dénoncer la situation des délaissés d'un système qui ne survive qu'avec les aides sociales mais qui pour autant sont des citoyens comme les autres. Sa vision d'un quartier populaire est certainement aussi un peu fausse car trop caricaturale, mais je pense que c'est la volonté de l'auteur.


La question de l'auteur est aussi de se demander que serait l’Angleterre sans la famille royale ? Est ce vraiment un privilège que d'être toute une vie au service d'un pays et donc d'être toujours en représentation, et de ne pas avoir d'intimité ? On ne va pas aller jusqu'à les plaindre mais les questions soulevées sont intéressantes.


J'ai eu un petit coup de coeur pour la Reine et le prince Charles qui s’acclimatent avec humour, élégance et débrouillardise à cette situation... J'aurais aimé savoir s'ils ont lu ce livre et ce qu'ils en ont pensé... 


On passe donc un bon moment avec la famille Windsor même si ce n'est un livre dont je garderai pas un souvenir impérissable. En bref, un roman parfait pour la plage...

Ce roman fait partie du challenge PAL Express initié par MissBouquinaix :



samedi 23 juin 2012

Le sari rose, Javier Moro

Le Sari rose
Ce livre nous raconte l'histoire de Sonia Gandhi, femme de Rajiv Gandhi, fils d'Indira Gandhi et petit fils de Nehru, depuis son enfance en Italie jusqu'à sa vie en Inde en passant par sa rencontre à Cambridge avec Rajiv.


Autant le dire tout de suite je ne vais pas rejoindre le rang de ceux qui ont adoré ce livre. 


Si je dois reconnaître que c'est un livre intéressant et qu'il m'a permis de découvrir l'Inde, ces moeurs, son histoire récente. Qu'il m'a permis de la même façon, d'en apprendre beaucoup sur le destin extraordinaire de la famille Nehru-Gandhi (honte à moi je ne savais même pas qu'Indira Gandhi n'était pas la fille de Gandhi... cela en dit long sur mes connaissance sur ce pays et son histoire...). Ce n'est que pour ces raisons là que j'ai continué cette lecture qui m'a paru si fastidieuse...

En effet, ce roman ne m'a pas convaincu car il ne s'agit pas d'un roman mais plutôt d'une description, d'une biographie, il est vrai romancée et l'auteur attire notre attention dès le début du livre sur ce point là, plus ou moins journalistique, historique vu à travers le prisme de la famille Nehru Gandhi de l'histoire contemporaine de l'Inde. Et je m'attendais pas à lire une simple biographie.

Ma déception vient certainement du fait que je pensais lire l'histoire de Sonia Gandhi à travers son regard sur sa rencontre avec Rajiv, son arrivée dans un pays inconnu, de ce qu'elle a pu ressentir, vivre, et pas à une description politico-historique des 50 dernières années de l'Inde. L'auteur passe la majorité du roman à nous parler politique et même si cela fait parti intégrante de la vie de cette femme, cela représente à mon goût une part trop importante du livre d'autant que l'auteur ne nous épargne pas les répétitions...

De plus, bien que mes piètres connaissances sur ce pays ne me permettent pas de juger de la véracité des faits qui sont relatés d'autant comme je l'ai dit l'auteur nous met en garde sur le fait qu'il s'agit d'une histoire vraie mais romancée, celui ci est à mon goût bien trop pro Gandhi, de même que Sonia Gandhi a tout de la femme parfaite, Indira et Rajiv sont également décrit comme des politiciens nés pour sauver l'Inde... C'est agaçant à la longue car ce n'est parce qu'on relate l'histoire d'une famille qu'un léger regard critique puisse nuire à l'histoire. 

C'est donc tout un ensemble comme ce consensualisme, ce style trop descriptif sans réel recul sur les évènements et qui s’enchaînent comme on égrainerait une liste de date qui ont gâché mon plaisir.

Le vrai point positif de cette lecture, c'est l'envi de découvrir ce sous continent dont les habitants représentent 1/6e de la population mondiale, une force économique grandissante, une richesse culturelle et de paysage (l'auteur a bien fait son travail de propagande...) qui m'encourage à pousser plus loin que cette première approche. En revanche, je n'en garderai absolument rien d'autre...


Ce roman fait partie du challenge PAL Express initié par MissBouquinaix

vendredi 15 juin 2012

Le jeu de l'amour et du hasard, Marivaux

Le Jeu de l'amour et du hasardJe ne crois pas avoir lu, depuis le lycée, une pièce de théâtre classique... D'ailleurs, j'ai lu très peu de littérature classique depuis cette époque là... Pourtant, j'ai adoré certaine de mes lectures lycéenne comme Andromaque de Racine ou Le rouge et le noir de Stendhal, j'ai donc après une conversation avec une amie dernièrement et constatant que j'avais mis de côté ce genre littéraire depuis trop longtemps, décidé de m'y remettre...

Cherchant un livre contenant le mot amour pour mon challenge Amoureux, je suis tombée sur Le jeu de l'amour et du hasard de Marivaux à la bibliothèque et cette lecture me permettait également de renouer avec la littérature classique.

Dans cette pièce de théâtre, Marivaux nous décrit le stratagème de Dorante et Silvia, que leurs pères ont promis l'un à l'autre, pour mieux se connaître avant de décider s'ils accepteront de s'unir. Silvia décide donc de se faire passer pour sa servante pour avoir le loisir d'observer son promis, tout en ignorant que Dorante a eu la même idée... Orgon, le père de Silvia est mis dans la confidence et va s'amuser du spectacle et des quiproquos que cette situation va engendrer.

Sous couvert d'une histoire légère, pleine d'humour et de quiproquos, Marivaux analyse les moeurs de cette société où l'on ne se marie qu'avec ses semblables, où l'apparence et la dote compte plus que l'amour. Il est donc nécessaire de replacer cette histoire dans son contexte historique pour l’apprécier et la comprendre.

Ce n'est pas la meilleur pièce que j'ai jamais lu, c'est un moment de divertissement qui m'a permis de me remettre un peu le nez dans cette littérature, j'envisage des lectures plus ambitieuses que celle ci, mais on passe un bon moment avec ses personnages. 


Et puis je reste convaincue que le théâtre est fait pour être joué et vu et que c'est de cette façon que s'apprécie réellement une pièce à condition qu'elle soit bien interprétée... A ce sujet, je garde un souvenir consterné d'Andromaque présenté il y a quelques années aux théâtre des Celestins, un massacre...


Ce livre me permet de poursuivre le challenge amoureux organisé par l'Irrégulière dans la catégorie un livre dont le titre contient le mot "amour".


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mardi 12 juin 2012

La nièce d'hitler, Ron Hansen


LA NIECE D HITLERCe roman nous présente la nièce d'Hitler, Angelika Raubal dite Geli. Hitler entretiendra une relation pour le moins ambiguë avec cette nièce dont certain diront qu'elle a été l'amour de sa vie et que sa mort entourée de mystère le conforta dans son autoritarisme.


Ces faits historiques romancés par l'auteur nous permettent de connaitre l'intimité d'Hitler durant toute son ascension vers pouvoir. 


Il nous présente un Hitler tant sous son meilleur jour : un homme intelligent, spirituel, galant, cultivé, parfait orateur et sous les pires aspects de sa personnalité : despotique, pervers, lunatique et dont la folie ne fait que grandir à travers ses rêves démesurés de grandeur.


Cette jeune fille placée sous la protection de ce monstre va connaître grâce à lui le confort d'une vie bourgeoise, sans soucis des lendemains. Pourtant au fur et mesure, elle va se trouver enfermée dans cette vie par un Hitler de plus en plus possessif, jaloux et pervers... C'est une fille intelligente et pleine d'esprit qui n'est pas dupe et se rend bien compte de ce que représente son oncle et de la dangerosité des idées qu'il entend faire passer mais elle ne prend pas assez la mesure de l'attachement d'Hitler à son encontre et surtout de la nature exclusive qu'il entend donner à cette relation.


J'ai apprécié la lecture de ce roman qui nous raconte un peu qui était ce personnage emblématique du XXe siècle.Cela n'enlève rien à l'atrocité de ses crimes mais cela permet d'appréhender un tant soit peu la psychologie, la vie de ce dernier. Et c'est en cela que je trouve ce récit intéressant. D'autant que l'auteur le fait à travers le prisme d'un autre personnage, Géli dont on ignore, pour nombre d'entre nous, l'importance qu'elle a pu avoir dan la vie d'Hitler, voir même son existence...


Je ne peux m’empêcher d'évoquer le roman d'Eric Emmanuel Schmitt La part de l'autre...


Ces récits sont troublant pour la lectrice que je suis car comme je l'évoquais dans mon billet sur La part de l'autre, on ressent un malaise à côtoyer le monstre de si près, dans son intimité, mais surtout dans la banalité de son existence, et on continue à interroger sur ce qui fait basculer un être vers l'obscur... 



Ce roman fait partie du challenge PAL Express initié par MissBouquinaix.


dimanche 10 juin 2012

Il ne faut pas habiller les animaux, Judi Barrett et Ron Barrett


14 raisons très drôles et magnifiquement illustrées de ne pas habiller les animaux.

Ce livre est vraiment très amusant, mon fils de quatre ans rit de bon coeur à chaque page. Les arguments sont bien trouvés. Mais ce que je préfère par dessus tout dans cet album ce sont les illustrations qui sont très réussies à l'image de la couverture. L'éléphant et les opossums sont tout de même mes préférés...


L'auteur et l'illustrateur nous démontrent avec humour les inconvénients qu'ils y auraient à habiller les animaux.  

Je vous conseille cette lecture pour passer un bon moment avec votre enfant.


Ce livre rentre dans le cadre du challenge je lis aussi des albums :



vendredi 8 juin 2012

Les exploits d'un jeune don Juan, Guillaume Apollinaire

Les Exploits d'un jeune Don JuanDans ce livre nous suivons les "exploits" de Roger, jeune homme de la haute société, qui découvre sa sexualité dans un premier temps seul puis avec les femmes de son entourage... 

Que dire de ce très court roman, il s'agit de ma première lecture dite érotique, je n'ai pas réellement de point de repère... je n'ai pas particulièrement été enthousiasmé par cette lecture, on ne peut pas dire non plu qu'elle m'ai déplu...


Ce qui m'a gêné c'est les rapports incestueux qu'entretient Roger avec ses soeurs, sa tante et il s'en manque de peu qu'il couche avec sa mère. Alors, je veux bien admettre que ce roman date d'une autre époque mais tout de même cela gâche un peu le plaisir... Et puis, on se lasse de l'accumulation des conquêtes de Roger qui sont franchement pas farouches c'est le moins que l'on puisse dire... Bon, j'ai aussi conscience que dans ce genre de littérature, l'auteur ne fait pas dans la finesse, mais un peu plus de séduction, d'attente ne serait pas de trop...


Les exploits d'un jeune don Juan restera ma première lecture de ce genre, je ne serai pas contre d'autre lecture mais qui ferait un peu plus dans la subtilité... Si vous avez des romans à me conseiller...


Toutefois, s'il fallait sauver un peu ce livre, je dirais que la chute, aussi invraisemblable qu'elle soit, est très drôle et vaut le détour... Ah ce Roger, quel patriote!


Ce livre inaugure ma participation au challenge amoureux organisé par l'Irrégulière dans la catégorie un texte érotique.


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mercredi 6 juin 2012

Le projet Bleigerg, David S.Khara

Le projet Bleiberg4e de couverture : Son père ? Assassiné. Sa mère? Assassinée. Pour Jay Novacek, la semaine commence à être chargée. D'autant qu'en terme d'héritage, à part un drapeau américain, un médaillon nazi et un agent du Mossad à ses trousses, ce n'est pas l'Eldorado. Pire, il semblerait qu'on se dispute sa tête à grands coups de revolver... Peu habitué à danser avec les balles, Novacek va devoir apprendre. Et vite, s'il veut survivre. Venue des heures les plus sombres de l'Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l'humanité tout entière. N'est-il pas déjà trop tard pour l'arrêter?

Une fois n'est pas coutume j'ai repris le résumé proposé par l'éditeur. Celui ci ne m'avait pas franchement convaincu mais je dois reconnaître qu'il est assez conforme à ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre. Vous pourriez me dire pourquoi choisir ce livre, et bien j'ai suivi l'avis élogieux de G.Collard... Mais je crois que je vais arrêter de suivre ces conseils en matière de polar, j'avais déjà été peu convaincu par La ronde des innocents de Valentin Musso, également acheté à la suite d'une de ses chroniques! 

Pour en revenir au projet Bleiberg, ce roman policier m'a plutôt ennuyé, notamment toute la seconde partie, bon il faut dire que j'avais deviné la fin avant la moitié du roman. C'est pourtant pas mon genre, d'habitude je suis plutôt nulle dans cet exercice, c'est dire si les ficelles de l'intrigue étaient grosses! Et puis c'est effusion de sang, quasiment un mort à chaque chapitre, c'est franchement inutile.

Je dois reconnaître que l'idée de départ est intéressante : traiter des conséquences de nos jours des projets scientifiques élaborés par les nazis sur le mythique "ubermench". Mais cela est exploité de façon grossière.

Pour conclure, je ne sais si c'est moi qui est du mal avec les thrillers policiers, notamment ceux qui traitent des complots internationaux, mais je ne suis pas prête de relire ce style de livre, et puis ce n'est pas comme si des milliers d'autres livres ne me tendaient pas les bras...

Ce roman fait partie du challenge PAL Express initié par MissBouquinaix.



dimanche 3 juin 2012

Féroces, Robert Goolrick

FérocesJ'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans rien connaitre de ce roman ni de cet auteur. Je pensais, et les premiers chapitres me l'ont confirmé, trouvé dans ce roman une critique acerbe de la famille moyenne américaine du Sud. 

L'auteur manie parfaitement l'ironie, et j'ai donc trouvé ce roman très drôle, bien écrit, enlevé...

En tout cas, dans un premier temps c'est ce que l'auteur nous laisse penser, puis petit à petit par touches successives, ce dernier laisse s'insinuer un malaise, on commence à deviner qu'il ne s'agit plus ici d'un livre plein d'humour décrivant les travers de cette famille faisant partie de la bonne société américaine composé d'un père professeur, sublime et cultivé, d'une mère magnifique, intelligente et parfaite hôtesse, de leurs trois enfants aussi intelligents les uns que les autres...

On pressent le drame, pourtant l'auteur lâche une bombe, juste l'horreur dont on savait qu'elle allait arrivée mais dont nous avions pas imaginer l'ampleur.

J'ai failli arrêter la lecture de ce roman à la moitié, non pas que je le trouvais mauvais, mais je ne le trouvais pas nécessaire, puis j'ai continué et je ne le regrette pas. Je me suis, à la fin de ma lecture, un peu plus renseigné sur cet auteur, et il s'agit d'un roman largement autobiographique, j'ai cherché la confirmation de cette évidence car nul ne peut décrire une telle atrocité avec autant de justesse, sans un mot de trop, sans pathos ni compassion, sans l'avoir vécu. Cela n'enlève rien au talent de l'auteur qui manie parfaitement les mots mais cela fait encore en plus froid dans le dos...


Un livre difficile, poignant, et féroce... même si le titre du livre en français n'a rien à voir avec le titre original, je trouve que cet adjectif va très bien à ce roman.


Une belle découverte que je vous recommande même si l'auteur ne nous épargne en aucune façon... 


"Je pense que c'était seulement un accident. Je pense que c'était simplement de la malchance. Mais, à partir de ce jour, ma mère, mon père, ma grand mère et moi fûmes enfermés pour toujours dans un secret où chacun savait, et gardait le silence. Je ne sais pas ce qu'ils ressentaient, eux. Je ne sais pas comment ce qui était intact aurait pu ne pas être brisé, comment ce qui était adorable aurait jamais pu redevenir adorable"


"Si je raconte cette histoire, c'est parce que j'ai passé ma vie à mentir à des gens qui se sont montrés bon envers moi, et que je suis fatigués de ces mensonges.
Je raconte cette histoire parce que je ne veux pas que l'on pense que j'ai foutu ma vie en l'air, consciencieusement, simplement parce que j'étais de mauvaise humeur."


Ce roman me permet de démarrer le challenge PAL Express initié par MissBouquinaix.