dimanche 30 septembre 2012

Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus, Eric-Emmanuel Schmitt

Ce roman est le sixième opus du cycle de l'invisible, il aborde le thème du confucianisme.  Le narrateur, un homme d'affaire européen qui vient souvent en Chine pour ses affaires, a pour habitude et pour stratégie d'interrompre les négociations en vue de déstabiliser ses interlocuteurs. Au cours de ces nombreuses interruptions, il se rend au toilette du grand hôtel où il séjourne, et il commence à discuter avec Madame Ming, la dame pipi...

Celle ci raconte qu'elle a eu 10 enfants, et entreprend de de décrire la vie de chacun d'eux à notre narrateur. Mais celui ci ne peut qu'être surpris par cette affirmation pour le moins improbable : prétendre avoir eu 10 enfants dans cette Chine qui impose la politique de l'enfant unique, ce ne peut être qu'affabulation... Pourtant, le narrateur est attiré par la sagesse et l'humanité de cette femme, pour le moins désarmante et qui sait si bien conter son histoire et percer les secrets de l'âme humaine.

Cela faisait un long moment que je n'avais pas lu un roman d'Eric Emmanuel Schmitt après ma frénésie de l'hiver et du printemps et j'étais assez impatiente de passer un joli moment avec ce court roman. Mais je dois reconnaître que cette fois si le charme n'a pas opéré, je ne me suis pas attachée aux personnages, j'ai trouvé cette histoire sans relief, loin de la poésie qui habite d'habitude les romans d'Eric Emmanuel Schmitt.

Bon, c'est toujours bien écrit, l'histoire est bien ficelée, ça se lit vite, mais ça s'oublie aussi vite, c'est donc pour moi une petite déception, privilégiez plutôt la lecture de Monsieur Ibrahim et les fleurs du coran, l'enfant de Noé ou  Oscar et la dame Rose.

Je l'ai lu dans le cadre du challenge EES organisé par un chocolat dans mon roman et le Défi Cent Pages organisé par la Part manquante.

compo_100_pages

mercredi 26 septembre 2012

Les tribulations d'un lapin en Laponie, Tuomas Kyrö


Un jeune roumain, Vatanescu, part clandestinement en Finlande pour gagner assez d'argent pour offrir une paire de chaussure à crampons à son fils. Arrivé à Helsinki grâce à une organisation mafieuse incarné par son chef ruse Iegor, il se retrouve à faire la manche,   mais évidemment rien ne passe comme il l'avait espéré... 

De déconvenue en catastrophe,  Vatanescu, accompagné d'un lapin qu'il a sauvé des coups de petites frappes, va aller à la rencontre d'hommes et de femmes qui vont changer son destin...

C'est un roman complètement loufoque, les situations sont la plupart du temps improbables, drôles et parfois poétiques. Ce héros candide, sans arrière pensée est à la fois touchant et déconcertant comme peut l'être le personnage de Voltaire. 

Ce livre n'est pas pour autant que cela, car sous couvert d'un ton plutôt léger, l'auteur dénonce l’exploitation d'être humain par les pays les plus riche, ces étrangers qui croient trouver l’eldorado et une vie meilleur ailleurs et qui quittent tout pour se retrouver au bans d'une société qui préférait ne pas voir leur misère. 

On passe un agréable moment avec ce livre et ses titres de chapitre à rallonge qui nous énonce par avance ce qui va bien pouvoir (encore) arriver à notre héros...

Ce livre semble être un hommage à Arto Paasilinna et son livre le lièvre de Vatanen, mais n'ayant pas lu ce roman je ne peux pas comparer, en tout cas cela me donne très envi de faire cette découverte.  

Cette lecture me permet de poursuivre le challenge littératures nordiques organisé par Myiuki

samedi 22 septembre 2012

Fahrenheit 451, Ray Bradbury


Montag est pompier, mais dans le monde tel qu'imaginé par Ray Bradbury, il n'a pas pour mission d'éteindre des feux mais de brûler les livres. Les livres ayant été bannis, c'est les écrans qui ont pris leur place pour diffuser dans un bruit assourdissant et continu un message de bonheur et de bien être à une population que l'on tente et avec un succès certain de priver de toutes pensées conscientes. Le discours d'Etat est le seul valable et tout contestataire ou simple libre penseur est tué ou forcé à l'exil car considéré comme un déviant, un original qui nuit au bonheur général.

Montag va peu à peu prendre conscience à travers diverses rencontres que le monde idéal qu'on lui a vendu n'est qu'une supercherie et il va lui devenir de plus en plus difficile d'exercer son métier. Mais on ne remet pas impunément en question un tel système et il va devoir faire face à cette société implacable que ne supporte aucune entrave à la doctrine mise en place, il devient dès lors un criminel en fuite...

J'ai eu envi de lire ce livre à la suite de la présentation de la saison au théâtre des Célestins de Lyon au mois de mai, la lecture commune de Livraddict m'a motivé pour le faire. Je dois tout de même dire que je n'ai pas été emballé par cette lecture, j'ai dû à maintes fois relire le passage que je venais juste de lire car je n'arrivais pas à me concentrer, je n'ai jamais été captivé.

Pourtant le sujet m'avais interpellé, un monde sans livre, chose impossible pour moi qui ne va jamais nulle part sans un livre, mais le traitement de cette idée de départ je l'ai trouvé plat. Je pensais trouver un plaidoyer sur la nécessité des livres, sur le monde qu'ils ont à nous offrir, sur la façon dont ils peuvent nous faire rêver... Hors, ce livre est centré sur le sort de Montag qui n'éprouve aucun plaisir à lire des livres, qui n'en comprend pas le sens, qui présent juste l'enjeu que cela représente, et si cela est peut être qu'un début cela n'est pas suffisant à mon goût... D'autant qu'il ne contient pas d'enthousiasme, d'espoir,  sauf un peu sur la fin...

Ce qui est tout de même remarquable avec ce livre c'est qu'il a été écrit en 1953 et qu'il est d'une actualité surprenante, l'auteur nous décrit une société lobotomisée par les écrans, envahie par les publicités, où tout doit se consommer et être avaler rapidement pour surtout ne pas avoir l'idée saugrenue de penser, flâner, réfléchir, ou les informations sont vites oubliées et la guerre bien trop lointaine pour qu'on s'en préoccupe... On s'y croirait presque... C'est très troublant!

Et puis si l'on ne brûle pas les livres, si on les interdit que très rarement, il n'empêche qu'on favorise peu leur diffusion et que tous ses écrans n’arrangent rien... La préface de Jacques Chambon est très intéressante et très éclairante pour en savoir plus sur le contexte dans lequel a été écrit ce livre, sur la résonance qu'il peut encore avoir aujourd'hui...

Je suis contente de l'avoir lu, je n'ai pas de regret, mais je m'attendais à autre chose, j'éprouve donc un sentiment mitigé, à vous de faire votre propre opinion...

Ce livre inaugure ma première participation à une lecture commune sur le forum de Livraddict, elle a été organisée par Félina  

Vous pouvez également retrouver les avis de  : Lizouzou, BeL, Soundandfury, C'era, Felina, Ramettes, StupidGRIN, Livrons-nous, Choulie, Kyeira, Dex, J.a.e_Lou, Piplo, Mack, Nelly17.

Et il poursuit ma participation au challenge Romans Cultes organisé par Métaphore :



jeudi 20 septembre 2012

C'est pas ma faute, Christian Voltz


Une fermière est bousculée par sa vache, mais pourquoi a t elle fait ça ? Successivement, les animaux de la ferme vont s'accuser du méfait... Mais au final, qui est le responsable?

C'est un album très drôle, la fermière traite de tous les noms les animaux et cela plait beaucoup à mes enfants. Sous la forme d'une litanie, ce livre est une vraie réussite. Les ressorts de l'histoire sont classiques mais fonctionnent parfaitement bien... La chute permet à l'enfant de prendre conscience qu'aucun acte même le plus anodin est innocent et qu'il peut avoir des conséquences.


Les illustrations de Christian Voltz sont superbes (comme d'habitude) et très expressives. J'apprécie beaucoup son style si particulier, fait en matériaux de récupération.

En ce qui concerne le public pour ce livre, c'est le premier album qui plaît aussi bien à mon fils de 4 ans qu'à celui de 21 mois, je souris rien que de penser à leur fou rire quand je leur fait la lecture de cet album. 

Un coup de coeur pour moi et surtout pour mes enfants...

Ce livre constitue ma 8e lecture dans le cadre du challenge je lis aussi des albums organisé par hérisson :



mardi 18 septembre 2012

La couleur pourpre, Alice Walker

C'est le hasard qui m'a fait croiser ce beau roman et comme on le dit parfois il a bien fait les choses...

Ce livre retranscrit la correspondance entre Celie et Nettie, deux soeurs, nées dans les années 30 de l’Amérique sudiste, ces femmes noires, victimes du racisme ordinaire et des violences sexuelles, vont être séparées par la vie. Celie sera mariée par la contrainte avec un homme violent et Nettie partira pour l'Afrique en tant que missionnaire. 

En effet, les univers de Celie et Nettie sont complètement différents, l'une vie en Amérique où l'esclavage a été aboli sans pour autant que le sort des noirs et notamment des femmes noires ne soient meilleurs ni que les préjugés supprimés. L'autre vit en Afrique en temps que missionnaire où elle entend apporter la bonne parole et l'éducation mais où elle doit également faire face à l'homme blanc qui impose sa vision du monde au nom de l'argent et du profit. 

Mais finalement peu importe où l'on se trouve dans le monde le sort des femmes noires n'est pas meilleur : violence, racisme, mutilations, dénigrement, humiliation... Pour autant ce livre ne se résume pas qu'à ces maux, l'auteur veut nous montrer leur force de caractère et la compassion qui émanent de ces femmes qui ne sont jamais épargnées par la vie. Entre douleur et souffrance, elles arrivent à vivre de belle histoire d'amour avec les hommes ou entre elles, de beaux moments d'amitié, elles sont aussi pleines d'humour et de douceur...

J'ai adoré Celie même si dans un premier temps sa passivité est surprenante, tout au long du roman on la voit grandir et évoluer pour devenir une femme indépendante et libre. J'ai moins aimé l'histoire de Néttie, surement car j'ai déjà du mal avec le concept des missionnaires bien que cette partie soit intéressante lorsqu'elle dénonce la colonisation et ses effets désastreux pour les peuples qui y vivent mais aussi pour sur la nature et l'écosystème.


C'est un roman parfois difficile mais plein d'humour, un roman bouleversant et revendicatif, une belle histoire d'amour entre ses soeurs, ses femmes face à l’oppression d'où qu'elle émane (des hommes noirs ou blancs, des colonisateurs, d'un père, d'un mari ou d'une autre femme).


Ce roman épistolaire est un plaidoyer sur la condition de la femme noire, c'est un beau roman même si on peut trouver que la multitude des thèmes abordés conduit à ce qu'ils ne soient pas traiter en profondeur, d'où un effet un peu catalogue et une fin un peu facile... 


Malgré ces petits bémols, j'ai apprécié ce livre qui a remporté le prix Pulitzer et l’American Book Award en 1983 et a été porté à l’écran par Steven Spielberg.

mercredi 12 septembre 2012

Les chaussures italiennes, Henning Mankell

Frederik Welin, 66 ans, vit seul sur une île de la Baltique depuis 12 ans, l'isolement volontaire de cet ancien chirurgien à la suite d'un évènement tragique, va être rompu par l'arrivée d'Harriet un matin d'hiver. Harriet est l'amour de jeunesse de Frederik qu'il n'a pas revu depuis 37 ans et qu'il avait abandonné sans un mot ni explication et qui se meurt d'un cancer.

Ces retrouvailles vont engendrées d'autres rencontres et une remise en question de celui qui vit reclus depuis de si nombreuses années en ayant pour seul compagnie un chien sourd et un chat mal en point et pour seule visite un facteur hypocondriaque.

C'est le premier livre de cet auteur que je lis, je sais qu'il est plus connu pour ses romans policiers, mais les chaussures italiennes ont fait l'objet de nombreuses critiques très positives ce qui m'avait poussé à l'acheter. 

Ce qui caractérise le plus, à mon sens, ce roman, c'est le style très épuré de l'auteur qui utilise une écriture toute en finesse et en sobriété pour nous décrire les paysages magnifique de Suède ainsi que les émotions et les sentiments de ces personnages atypiques et écorchés vifs. 

Le personnage principal est assez antipathique, j'ai souvent eu envie de lui mettre mon pied là où je pense, c'est un homme lâche, menteur, fouineur et qui se montre la plupart du temps bien incapable de faire face à ses responsabilités, raison pour laquelle il vit seul sur une île où il pense que personne ne pourra venir le déranger... C'est les personnages "secondaires" qui le pousse vers l'avant en ne lui laissant pas le choix que d'affronter la vérité et regarder en face ce qu'il est.

Ces personnages "secondaires" sont tous des gens abîmés par la vie qui vivent souvent dans des endroits retirés et des situations improbables, on a parfois du mal à croire à la vraisemblances de ce qui leur arrivent et on est souvent pas loin de la caricature... Par contre, l'auteur ne verse jamais ni dans le pathos ni dans le tragique malgré des personnages très meurtris par la vie et des thèmes difficiles comme la fin de vie, le handicap ou la délinquance...

Pourtant, ce livre a fonctionné sur moi, je n'ai qu'une envie après l'avoir refermé c'est de prendre le premier avion pour la Suède, tellement les descriptions des paysages m'ont touchées, les personnages m'ont émus. Malgré le fait que l'auteur en fait parfois trop, que le roman manque souvent de réalisme, c'est cela que j'ai aimé. En effet, j'ai déjà eu l'occasion de dire que les romans qui collent trop à la réalité m'ennuient, j'ai besoin de m'évader dans mes lectures, j'ai besoin de lyrisme, et de romanesque, delà peu importe si le roman n'est pas le reflet exact de ce qui pourrait se passer dans la "vraie" vie...

En bref, une belle lecture et je vous conseille vivement de suivre les aventures de cet anti-héros. De plus, avec ce livre, je suis définitivement convaincu pour le style nordique et je suis loin d'en avoir fini avec ces auteurs venus du froid...

Au fait, vous pourriez vous interroger sur le titre du livre et le rapport avec l'histoire : je vous laisserai le découvrir au milieu du roman où l'auteur nous en fait une métaphore sur la vie et on les retrouve par petite touche tout au long du roman. 

Cette lecture me permet également de poursuivre le challenge littératures nordiques organisé par Myiuki avec une cinquième lecture j'ai donc atteint mon objectif, le challenge se poursuivant jusqu'au 1er avril 2013 je vais passer au niveau au dessus : explorateur du grand nord (lire plus de 5 livres) car j'ai encore des lectures, pouvant intégrer ce challenge ,en vue...


vendredi 7 septembre 2012

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee

Une petite fille de 8 ans, Scout va nous raconter son quotidien dans une petite ville de l'Alabama au coeur des années 30 alors que son père est un avocat, homme juste et intègre qui va être commis d'office pour la défense d'un noir, Tom Robinson, accusé du viol d'une blanche.

Le roman commence par nous décrire la vie de cette fillette intrépide avec son frère Jem, son père Atticus, et leur bonne  Calpurnia. Puis, comment cet évènement va venir interférer dans leur vie.

Le parti pris narratif est intéressant puisque cette histoire nous est raconté par une enfant de 8 ans, c'est donc un regard neuf, interrogatif et revêtu d'une certaine innocence qu'elle pose sur le monde des adultes. Ce monde remplie de convenance, d'interdit, de condescendance est un mystère pour ces enfants  doués d'une logique implacable et dont ils relèvent la moindre incohérence.

On est plongé au coeur de l'Amérique sudiste raciste où un noir n'est pas considéré comme un homme mais au mieux comme une chose, et qui est forcement coupable de ce dont on l'accuse. Cette société où la misère et l'ignorance font rages, cette société où les classes les plus aisés sont persuadées de leurs supériorités, elle ne saura en aucun cas capable d'aller au delà de ses préjugés quand bien même on lui apporterait la preuve irréfutable de l'innocence d'un homme pour l'unique raison que la parole d'un blanc ne pourrait être remise en cause par un "nègre"

L'auteur fait un plaidoyer magnifique à travers les mots d'Atticus Finch sur l'égalité, ce principe si cher à nos Etats démocratiques modernes et qui pourtant est si souvent bafoué. 

"Vous connaissez la vérité, et la vérité est que certains Noirs mentent, certains Noirs sont immoraux, certains Noirs représentent un danger pour les femmes - noires ou blanches. Mais cette vérité s'applique au genre humain dans son ensemble, pas à une race en particulier."

Ce texte date des années 60, il se situe dans les années 30, et pourtant il est toujours et encore d'actualité, son universalité nous permet de le transposer à ce qui peut se passer chez nous, aujourd'hui et c'est bien cela qui est le plus troublant et le plus dramatique... Nous nous avérons bien incapable d'appliquer nos propres principes et c'est bien malheureux.

Si j'avais un petit bémol, il s'agirait de la lente mise en place de l'histoire, mais c'est vraiment pour chipoter. Ce texte est magnifique, le plaidoyer d'Atticus sur l'égalité devrait être lu dans toute les écoles, incontestablement un roman culte!

Ce livre inaugure ma première participation au challenge Romans Cultes organisé par Métaphore. 

mercredi 5 septembre 2012

Challenge Romans Cultes

Je me suis encore laissée tenter par un nouveau challenge... Il s'agit du challenge Romans Cultes organisé par Métaphore. 



Elle propose une liste de livres cultes, on choisit parmi les romans que l'on souhaite lire. Voici les livres que j'ai choisi :

Fahrenheit 451 – Ray Bradbury
Sur la route – Jack Kerouac
Le vieux qui lisait des romans d’amour – Luis Sepulveda
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee
Le Parfum – Patrick Süskind
La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole
Cent ans de solitude -Gabriel García Márquez
Lolita Vladimir – Nabokov
Sa majestédes mouches – William Golding
Le Dahlia Noir – James Ellroy
Le Nom de la rose – Umberto Eco
Les Hauts de Hurlevent – Emily Brontë


Cette liste comporte 12 livres, je m'inscris donc dans la catégorie "on ne m'arrête plus" : 10 livres et +, la majorité des livres que j'ai choisi sont dans ma PAL, enfin plutôt dans des cartons depuis notre déménagement l'année dernière dans l'attente de notre prochain déménagement (le dernier avant longtemps!) au printemps prochain. Le challenge se termine le 31 août 2014, et je me laisserai surement tenter par d'autres romans, même si j'en ai déjà lu une quinzaine (seulement...), il me reste de quoi voir venir...

dimanche 2 septembre 2012

Bilan lecture Août

Durant ce mois d'août la vie de ce blog a tourné au ralenti, pour cause de vacance mais j'ai continué à lire même avec un rythme moins soutenu, j'ai réussi à lire 6 livres... J'ai découvert deux très beaux romans : Les raisons du coeur et Rosa Candida. J'ai replongé avec bonheur et nostalgie dans les années 80's avec Le chapeau de Mitterrand. J'ai replongé avec douleur dans la vie familiale de deux auteurs avec Un long silence et Rien ne s'oppose à la nuit. Enfin, je n'ai pas été réellement convaincu par Les témoins de la mariée.

En bref, un beau mois de lecture... Concernant ma PAL, chose extraordinaire je n'ai acheté aucun livre ce mois ci et j'ai sorti deux livre de cette même PAL, le reste provient de la bibliothèque... Je dois reconnaître que l'envie d'acheter commence à me démanger.

Je voulais également profiter de ce bilan mensuel pour faire un point sur mes challenges. Je me suis inscrite, depuis que je tiens ce blog, à 8 challenges, dont un est terminé( le Challenge PAL Express organisée par Missbouquinaix donc je ne reviendrai pas dessus), il s'agit de:

- le baby challenge de Livraddict dans la catégorie littérature contemporaine : j'ai lu 12 livres sur les 20 proposées dont 5 livres depuis le début du challenge, il me reste un livre dans ma PAL, pour les autres il y a encore 2/3 livres qui me tentent, je suis assez septique quant au fait que j'ai lu les 20 proposées d'ici le 31 décembre 2012...
http://img221.imageshack.us/img221/3782/littraturecontemporaines.png

- Challenge Je lis aussi des albums organisé par Hérisson : je n'ai pas fait de billet depuis un certain temps ce n'est pourtant pas faute de lire des albums, il faut juste que je prenne un peu de temps pour faire des billets... J'ai tout de même déjà fait 7 billets sur les 10 que je me suis engagée à faire au plus tard le 31 décembre 2012.

challenge album

- Challenge Eric- Emmanuel SCHMITT organisé par Un chocolat dans mon roman dans la catégorie "Fan de la première heure", il me reste à lire un livre dans la catégorie "un autre écrit au choix". J'avoue qu'après avoir dévorée avec une certaine frénésie 6 romans d'Eric Emmanuel Schmitt, j'ai eu besoin de faire une petite pause mais je ne doute pas que je terminerai ce challenge avec succès le 5 février 2013.

schmitt_ee.jpg

- Challenge littératures nordiques organisé par Myiuki. Après avoir dévoré la trilogie des Neshov, j'ai adoré la douceur de Rosa Candida, j'ai donc lu 4 livres dans le cadre de ce challenge sur les 5 que je me suis engagée à lire au plus tard le 1er avril 2013.



challenge-litterature-nordique.jpg

- Challenge Amoureux organisé par L'Irrégulière : il me reste encore deux catégorie à compléter : un livre classique et une histoire d'amour fantastico-ésotérique, cette dernière catégorie me pose une difficulté car je lis pas du tout ce genre de roman... Le challenge prend fin le 13 février 2013.

logoamoureux_saison2.jpg

Challenge Défi Cent Pages organisé par la La Part Manquante, j'ai déjà lu 3 livres sur les 5 que je me suis engagée à lire au 22 juin 2013.


compo_100_pages

- Challenge Cartable et tableau noir organisé par Georges pour lequel je n'ai fait encore aucune lecture et qui se termine au 30 septembre 2013.


Je suis donc bien avancée dans la plus part des challenges, en tout cas ils me permettent de faire de belles découvertes et sont un bon stimulant...