Adieu est le quatrième roman de Jacques Expert, et le troisième que je lis, et c'est une vraie réussite et à mon sens, le plus abouti des ses romans.
Une série de meurtres effroyables est commise au début des années 2000, à quatre reprise des familles habitant la région parisienne, ordinaire et sans histoire sont décimées selon le même mode opératoire : la mère est égorgée, les enfants sont étouffés pendant leur sommeil et les pères restent introuvables.
C'est le commissaire Hérvé Langlier qui est chargé de l'affaire, ce flic dévoué et apprécié, est convaincu que c'est l'un des pères le coupable, tandis que sa hiérarchie poussée par la presse et les politiques, est persuadée qu'il s'agit de l'oeuvre d'un tueur en série. Bien que Langlier soit déchargé de l'affaire au profit de son vieil ami le commissaire Ferraci, et qu'un meurtrier ait été désigné, celui ci continuera, sous le regard moqueur et de pitié de ses collègues, l'enquête pendant 10 ans au détriment de sa famille, de sa vie et de sa réputation, ne poursuivant que sa seule obsession, retrouver le meurtrier.
La première partie du livre est consacré aux différents meurtres, tandis que la deuxième et troisième partie se déroulent lors du pot de départ à la retraite de Langlier, c'est lors de cette soirée qu'il va raconter les 10 dernières années de sa vie qu'il a consacré à cette affaire et c'est avec un certaine jubilation qu'il va distiller les avancés de sa quête jusqu'au dénouement final. On se surprend même à penser : et s'il avait raison...
C'est le commissaire Hérvé Langlier qui est chargé de l'affaire, ce flic dévoué et apprécié, est convaincu que c'est l'un des pères le coupable, tandis que sa hiérarchie poussée par la presse et les politiques, est persuadée qu'il s'agit de l'oeuvre d'un tueur en série. Bien que Langlier soit déchargé de l'affaire au profit de son vieil ami le commissaire Ferraci, et qu'un meurtrier ait été désigné, celui ci continuera, sous le regard moqueur et de pitié de ses collègues, l'enquête pendant 10 ans au détriment de sa famille, de sa vie et de sa réputation, ne poursuivant que sa seule obsession, retrouver le meurtrier.
La première partie du livre est consacré aux différents meurtres, tandis que la deuxième et troisième partie se déroulent lors du pot de départ à la retraite de Langlier, c'est lors de cette soirée qu'il va raconter les 10 dernières années de sa vie qu'il a consacré à cette affaire et c'est avec un certaine jubilation qu'il va distiller les avancés de sa quête jusqu'au dénouement final. On se surprend même à penser : et s'il avait raison...
Jacques Expert nous décrit avec une minutie quasi chirurgicale la lente et inexorable descente aux enfers du commissaire Langlier, sa quête obsessionnelle du meurtrier, sa conviction qu'il a raison et que tous les autres se sont fourvoyés... Envers et contre tous, il va poursuivre cette enquête, clandestinement et sombrer dans la paranoïa, il ne sera plus que l'ombre de lui même. On suit ce récit avec avidité mais aussi une certaine peur, une angoisse car on sent bien que l'obsession de cet homme le conduit lentement mais inexorablement vers la folie.
Je trouve que la capacité de l'auteur de partir de gens ordinaire menant des vies ordinaires proche de notre quotidien pour nous raconter une histoire qui nous conduit jusqu'au frontière de la folie et des pires atrocités, est son vrai talent. Dans les deux autres romans que j'avais lu de lui, j'avais aimé l'originalité du sujet mais j'avais trouvé que l'écriture n'était pas aboutie et que l'auteur avait une certaine facilité à nous asséner des clichés, il n'en n'est rien avec Adieu où l’écriture est sans fioriture et ciselée, et elle réussit à nous plonger dans ce récit sans aucune envi de le lâcher.
C'est un excellent roman policier mais si vous cherchez un rebondissement à chaque page, passez votre chemin. Je n'ai pas pu décrocher de cette histoire jusqu'au final original mais pas si surprenant que ça, qui est en tout cas loin de toute morale et qu'il faut se l'avouer est d'une telle monstruosité qu'on préfère à penser qu'il ne s'agit là que d'un roman...
Je trouve que la capacité de l'auteur de partir de gens ordinaire menant des vies ordinaires proche de notre quotidien pour nous raconter une histoire qui nous conduit jusqu'au frontière de la folie et des pires atrocités, est son vrai talent. Dans les deux autres romans que j'avais lu de lui, j'avais aimé l'originalité du sujet mais j'avais trouvé que l'écriture n'était pas aboutie et que l'auteur avait une certaine facilité à nous asséner des clichés, il n'en n'est rien avec Adieu où l’écriture est sans fioriture et ciselée, et elle réussit à nous plonger dans ce récit sans aucune envi de le lâcher.
C'est un excellent roman policier mais si vous cherchez un rebondissement à chaque page, passez votre chemin. Je n'ai pas pu décrocher de cette histoire jusqu'au final original mais pas si surprenant que ça, qui est en tout cas loin de toute morale et qu'il faut se l'avouer est d'une telle monstruosité qu'on préfère à penser qu'il ne s'agit là que d'un roman...
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