Un vieil homme, Monsieur Linh, est contraint de s'enfuir de son pays en guerre, il emmène avec lui sa petite fille, encore nouveau née, devenue orpheline. Il se retrouve, après un long voyage en avion, dans un pays qu'il ne connait pas, dont il ignore la langue, dans un centre pour réfugié. Il va faire la connaissance d'un homme qui va devenir son ami, alors qu'ils ne parlent pas la même langue.
Il s'agit du premier roman de Philippe Claudel que je lis. J'ai trouvé ce livre touchant, plein de poésie. Ce vieil homme qui se retrouve déraciner de son pays natal, dans cette ville qui lui paraît immense, dans un pays sans odeur connue de lui, qui l'effraie... Il s'accroche pour survivre en pensant à sa petite fille... C'est aussi l'histoire d'une rencontre improbable entre ces deux hommes que rien n'était censé réunir et qui peuvent se comprendre autrement qu'avec des mots.
Ce livre s'est également les conséquences des horreurs de la guerre, le traitement de ces réfugiés mais également des vieilles personnes dans nos sociétés occidentales...
Je dois avouer que je n'avais pas vraiment vu arriver la fin, même si rétrospectivement elle est assez évidente, cela n'a en rien gâchée ma lecture, et je pense même que dans le cas contraire je me serais certainement moins attaché à ce personnage.
Le style de l'auteur est assez épuré, et cela m'a fait un vrai contraste avec ma dernière lecture Les disparus, et c'est peut être pour cela que je trouve qu'il est presque un peu simpliste, mais ce n'est pas pour me déranger.
C'est un jolie roman plein de beaux sentiments dont je vous conseille la lecture.
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