Tout d'abord je voudrais dire que je suis ravie de vous parler enfin sur ce blog d'un de mes auteur préféré et que j'avais un peu délaissé ces dernières années. John Irving n'a nullement besoin d'être présenté et si j'ai lu la plus part de ses romans, je n'avais rien lu de lui depuis la quatrième main qui ne m'avait pas convaincu.
On retrouve avec A moi seul bien des personnages, le style de John Irving dans ce qu'il a de meilleur.
Billy Abbott est un homme, écrivain, de 70 ans qui vient nous raconter sa vie d'une façon pas toujours linéaire, de son enfance dans le Vermont dans une famille peu conventionnelle, à ses années de jeune homme à la sexualité très débridée en passant par les années noires où le SIDA fait ses ravages dans le milieu homosexuel, il évoque sa vie sans tabou et sans concession.
La sexualité est le thème du roman, Billy sait qu'il est bisexuel, et ce choix il va devoir l'assumer entre rejet et incompréhension que se soit de la part des hétérosexuels ou des homosexuels et il est par ailleurs abordé de façon très cru. Pour autant, on y retrouve tout les thèmes de prédilection de l'auteur dont la littérature qui y trouve une place prépondérante avec cette fois les pièces de Shakespeare en toile de fond de ce roman et de la vie de Billy, mais aussi les lutteurs, Vienne, un clin d’œil aux ours, les relations inter familiale...
John Irving nous dresse un portrait de tous ces personnages improbables, Miss Frost la bibliothécaire qui va initier Billy à la littérature pour forger notamment son éducation sentimentale. Elaine, seule jeune fille dans le collège de garçon que fréquente Billy, avec qui il liera une amitié indéfectible Et puis sa famille, entre une mère enfermée dans ses secrets, un père mystérieux et absent, un beau père adoré, un grand père bûcheron qui n'aime rien de mieux dans la vie que de se travestir en femme pour jouer dans la troupe de théâtre local, une tante et une grand mère enfermées dans les conventions, une cousine lesbienne et puis tant d'autres. Et enfin comment ne pas évoquer son compagnon de classe lutteur pour qui il se meurt d'amour...
Les années SIDA sont évoqués avec pudeur et justesse, la sexualité non conventionnelle est abordée sans tabou. Mais ce livre s'est tellement plus que son thème principal, c'est un hommage au théâtre et à ceux qui transmette leur passion pour la littérature. Ce roman est rempli d'amour, d'amitié, c'est l'histoire d'un homme qui à l'aube de sa vie regarde en arrière et qui vu tant de gens mourir et qui aussi toujours assumer ses choix et qui sait aussi qu'il a eu de la chance...
John Irving signe une nouvelle fois un magnifique roman, son talent de conteur nous entraîne dans la vie de Billy avec enthousiasme entre rire et pleur, c'est le meilleur du style de cet auteur qui s'exprime pour mon plus grand plaisir. On sent ou plutôt on sait toutes l'affections de l'auteur pour ses personnages qui essaient d'aller au delà du paraître, au delà de l'image pourtant si essentiel de nos jours parce que l'on ne sait jamais ce qui se cache derrière le vernis et surtout que l'on aurait bien tord de ne pas regarder derrière le rideau...
Foncez lire ce roman, inconditionnel de John Irving ou ceux qui ne le connaîtrait pas encore...
La sexualité est le thème du roman, Billy sait qu'il est bisexuel, et ce choix il va devoir l'assumer entre rejet et incompréhension que se soit de la part des hétérosexuels ou des homosexuels et il est par ailleurs abordé de façon très cru. Pour autant, on y retrouve tout les thèmes de prédilection de l'auteur dont la littérature qui y trouve une place prépondérante avec cette fois les pièces de Shakespeare en toile de fond de ce roman et de la vie de Billy, mais aussi les lutteurs, Vienne, un clin d’œil aux ours, les relations inter familiale...
John Irving nous dresse un portrait de tous ces personnages improbables, Miss Frost la bibliothécaire qui va initier Billy à la littérature pour forger notamment son éducation sentimentale. Elaine, seule jeune fille dans le collège de garçon que fréquente Billy, avec qui il liera une amitié indéfectible Et puis sa famille, entre une mère enfermée dans ses secrets, un père mystérieux et absent, un beau père adoré, un grand père bûcheron qui n'aime rien de mieux dans la vie que de se travestir en femme pour jouer dans la troupe de théâtre local, une tante et une grand mère enfermées dans les conventions, une cousine lesbienne et puis tant d'autres. Et enfin comment ne pas évoquer son compagnon de classe lutteur pour qui il se meurt d'amour...
Les années SIDA sont évoqués avec pudeur et justesse, la sexualité non conventionnelle est abordée sans tabou. Mais ce livre s'est tellement plus que son thème principal, c'est un hommage au théâtre et à ceux qui transmette leur passion pour la littérature. Ce roman est rempli d'amour, d'amitié, c'est l'histoire d'un homme qui à l'aube de sa vie regarde en arrière et qui vu tant de gens mourir et qui aussi toujours assumer ses choix et qui sait aussi qu'il a eu de la chance...
John Irving signe une nouvelle fois un magnifique roman, son talent de conteur nous entraîne dans la vie de Billy avec enthousiasme entre rire et pleur, c'est le meilleur du style de cet auteur qui s'exprime pour mon plus grand plaisir. On sent ou plutôt on sait toutes l'affections de l'auteur pour ses personnages qui essaient d'aller au delà du paraître, au delà de l'image pourtant si essentiel de nos jours parce que l'on ne sait jamais ce qui se cache derrière le vernis et surtout que l'on aurait bien tord de ne pas regarder derrière le rideau...
Foncez lire ce roman, inconditionnel de John Irving ou ceux qui ne le connaîtrait pas encore...
Je suis d'accord avec toi : ça fait du bien de lire un John Irving de temps en temps, on n'est jamais déçu.
RépondreSupprimerJ'adore cet auteur et cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas lu un de ses livres...
SupprimerJe suis également en train de le lire (mais en anglais, alors ça me prend 3 fois plus de temps ><), j'adore John Irving, c'est mon auteur préféré :) j'avais moyennement aimé La quatrième main également, mais j'ai bien aimé Je te retrouverai !
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore terminé In one person, mais j'adore le fait qu'il n'y ait pas de tabous avec la sexualité, je trouve ça très d'actualité en plus ! :) Ravie de lire quelqu'un qui aime John Irving, j'ai l'impression que c'est si rare :(
Des bises !
Ce livre est effectivement d'actualité et devait être lu par certaines personnes cela ne leur ferait pas de mal... Je vais lire prochainement je te retrouverai...
SupprimerBon courage pour ta lecture en anglais, chose dont je suis bien incapable...
Je l'ai lu en livre audio et ça a été un coup de coeur! Quel conteur ce John Irving!
RépondreSupprimerJe l'aimais beaucoup quand j'étais jeune. Un peu moins maintenant.
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